La poule au pot est une recette traditionnelle française...un bon plat d'hiver  !

Huguette Poulette ne s'y est pas trompée et a appliqué à la lettre la célèbre phrase de notre bon roi Henri IV :

"Si Dieu me donne encore de la vie, je ferai qu'il n'y aura point de laboureur en mon royaume qui n'ait moyen d'avoir une poule dans son pot".

Voici des nouvelles de mes poulettes en cette période hivernale.

Pour leur plus grande surprise, un matin leur herbe bien verte avait disparu ! fort heureusement, un rayon de soleil a fait fondre une partie cette étrange matière blanche et froide...et ces demoiselles ont pu retrouver les joies du gratouillage.

Le contact de la neige doit être rude pour leurs pattes, elle préfèrent donc rester sur la terrasse pour se réchauffer...

Huguette Poulette surveille tous nos faits et gestes au travers de la fenêtre de la cuisine..."à vot' bon coeur messieurs dames", "une petite gamelle pour une pauvre poupoule" semble t'elle nous dire !! Celle là, j'ai l'impression qu'elle pourrait manger toute la journée...

Celestine Brahma, plus placide, picore la neige avec délectation.

Suivant les variations de températures, je compléte leur alimentation habituelle (mélange céréales et granulés complets pour poules pondeuses) par une petite "soupe" chaude maison (pâtes, riz, semoule ou pommes de terre avec un peu de légumes cuits et quelques déchets de viandes).

Les poules craignent plus l'humidité que le froid, et se mettent à l'abri pour garder leur plumes au sec. Pas folles les poulettes, elles savent trouver les endroits secs : soit au dessous de leur poulailler, ou de la table de rempotage, ou encore derrière la haie de pyracanthas...

Le poulailler en lui-même est isolé (isolant fin alu pris entre une double parois bois) et bien garni de paille. Ceci n'empêche pas les températures de descendre très bas à l'intérieur surtout quand il gèle de manière importante la nuit. Bon, les poules sont parait-il d'une grande rusticité !

La porte du poulailler bloque : le bois a joué avec l'humidité ! Détail à revoir donc...

Pour protéger l'entrée du poulailler des intempéries, nous avons ajouté un auvent pare-pluie (ou pare-neige). C'est moche, mais efficace...

Huguette poulette continue sa ponte quotidienne même si certains jours les oeufs sont mous (manque de vitamine D et d'ensoleillement sans doute).

Celestine Brahma est en panne depuis sa crise de couve de fin août...nous espèrons la réapparition des oeufs au printemps !

Les poux rouges sont toujours là. Je finis par croire qu'il est illusoire de vouloir les éradiquer. Le but du jeu sera donc de limiter leur population. Je m'astreint à un petit nettoyage quasi-quotidien pour enlever les fientes, et à un gros ménage mensuel avec élimination de tout le paillis, aspiration, lavage à la brosse avec produit ménager additionné de  javel, et pulvérisation d'insecticide (sans trop abuser non plus : l'idée c'était d'avoir des oeufs bio tout de même !).

Les trois chatons, récupérés devant chez moi il y a 10 jours, ont tous trouvés une nouvelle famille...ouf !! Cela aura été pour moi une véritable épreuve : à l'angoisse de leur trouver une maison accueillante, s'ajoutait celle de leur bonne santé !

Parce que ces chatons étaient en réalité plus jeunes que ce que j'avais imaginé au départ. Je leur donnais un petit 2 mois alors que le vétérinaire que j'ai interrogé estimait leur age, à l'arrivée chez moi,  à 5 semaines....beaucoup, beaucoup trop tôt pour être séparés de leur mère !!! Il m'a fallu leur redonner du lait maternisé quelques jours pour qu'il grossissent bien.

Ils sont aujourd'hui en pleine forme et ont pu partir vers de nouvelles aventures dans 3 foyers différents qui prendront, j'en suis sûre, bien soin d'eux !

je reste révoltée par cette expérience : on ne jette pas comme ça des chatons dans la nature. Lorsqu'on a une chatte, il faut la faire stériliser, ou faire le nécessaire pour supprimer proprement les portées à la naissance comme le faisait mon Grand-Père. Si on laisse les chatons grandir, on attend leur sevrage complet et on cherche à les placer : c'est possible...la preuve, je l'ai fait !

Notre poulailler a enfin un enclos digne de ce nom !

Nous avons enlevé la clôture faite de bric et de broc (grillage, piquets et barrières de récup') pour la remplacer par des barrières de de bois bien proprettes avec un petit portillon. La hauteur de cette installation n'est toutefois pas suffisante pour empêcher les poules de passer par dessus...du coup, nous laissons la porte ouverte ! En cas de besoin, nous couvrirons par un grillage pour dissuader toute tentative d'évasion. En même temps, je les comprends mes poulettes : vivre en liberté, c'est beaucoup mieux...d'autant que mon jardin est un terrain de jeux plutôt sympa : on peut se cacher, faire des nids, gratouiller, déterrer des vers...

Huguette and Celestine's Cottage

La vie est belle pour les poules au Jardin du Chat Vert : nous sommes aux petits soins pour ces demoiselles.

Huguette poulette nous offre son oeuf quotidien. Par contre, Celestine Brahma fait la grève de la ponte depuis sa crise de couvaison d'août.

L'enclos du poulailler mis en place fin septembre 2012

Je me bats, toujours et encore, contre les poux rouges dont je n'arrive pas à me débarasser ! J'en écrase tous les jours des amas entiers sur le perchoir : les sales bêtes !! La poudre au pyrêthre me semble totalement inéfficace, tout comme le truc de mettre des fougères sous la paille. J'ai donc, en désespoir de cause, acheté un insecticide choc de marque Saniterpen : c'est chimique, mais bon, quoi faire ?? Peut être que la grande fraicheur des nuits d'automne m'aidera à en venir à bout....Les gelées ne sont pas loin : 3° la nuit dernière, et probablement pas plus de 5 ou 6° dans le poulailler, pourtant bien isolé !

Je trouvais Celestine Brahma un peu pâlote ces temps ci.

Et pour cause : la chaleur du mois d'août a favorisé le développement d'une armée de poux rouges dans le poulailler.

Une véritable armada !!

Toutes les nuits, mes pauvres poulettes servaient de banquet à ces infâmes acariens suceurs de sang qui ne s'en prennent, heureusement pour moi, qu'aux gallinacées.

Huguette Poulette dans le poulailler - Vue sur le perchoir, et, au fond, le pondoir

Contre-attaque immédiate : nettoyage complet du poulailler, suivi d'un poudrage avec un insecticide à base de pyrêthre (autorisé en bio). J'ai également placé des feuilles de fougère et des branches de romarin sous la paille : il paraît que ça a un effet répulsif...

Désormais je veille au grain : l'ennemi peut réapparaître à tout moment !

Par contre, la Brahma en a été toute détraquée, et nous a fait une crise de "couve".

Est ce la châleur, les poux rouges, ou les deux combinés ?

Je l'ignore, mais elle refusait de quitter le nid, s'obstinant à couver du vide, ne sortant plus, et empêchant même Huguette Poulette de faire son oeuf....

Au bout de 3 jours, il a fallut sévir !

J'ai cherché sur le net des solutions pour empêcher une poule de couver. On y trouve tout et n'importe quoi :

du "laisser la faire" au "mettez la a la casserole"...

La laisser faire, c'est bien gentil, mais couver sans manger, des jours durant avec des poux rouges en dessous, ça affaiblit une poule ;

Et mettre ma cocotte en cocotte, pas question !!

J'ai testé deux des solutions qui m'apparaissaient raisonnables.

Premier test : le bain d'eau froide.

La chose me semblait sensée puisqu'une poule se met à couver lorsque sa température interne grimpe....Celestine Brahma s'est donc retrouvée le croupion dans l'eau trois fois par jour pendant 5 minutes. C'est pas chouette une poule mouillée, et ça ne l'empêche pas de couver !!! C'est donc un truc inefficace.

Second test : la mise à l'isolement loin du nid.

L'idée consiste à la changer de décor pour la perturber et lui faire oublier son idée de couver.

Celestine Brahma est donc allée en "prison" dans ma buanderie pendant 2 jours avec perchoir, eau, grain, et permission de sortie en fin de journée.

Test concluant : elle a repris sa vie normale de poule et retrouvé son appétit !! Il faut maintenant qu'elle reparte sur un cycle de ponte, et tout sera parfait.