La promenade découverte de mes massifs se poursuit avec la (toute) petite roseraie...
Elle est bordée par un Seringat dans lequel court la clematite Hendryetta, et s'étend jusqu'à la pergola qui couvre la terrasse.
Les rosiers qui la compose sont des robustes, sans chichi (c'est nécessaire puisque je me refuse à tout traitement).
La vedette en est, sans conteste, le bel "Astronomia".
En toile de fond, le vigoureux "Cherry Meillandecor" domine de ses rameaux épineux le tendre "Siesta".
"Iceberg", qui bizarrement rapartait complétement chlorosé après des années sans problème, a été remplacé par sa version grimplante : "Climbing Iceberg". J'aime sa pureté lumineuse ! Il compléte donc le tableau et apporte de la verticalité à l'ensemble dans son corset de métal (une réalisation de mon mari en fer à béton, à voir ici).
Au premier plan, les iris de rocaille Plum Plum, Chanted et Djinn illuminent le printemps en compagnie des envahissants muguets et violettes (sans parler de la galopante ficaire)...
Les dalhias Purple Haze, les rudbeckias Goldstrum et le chrysanthème Laurence accompagnent les dernières roses de l'été, et accordent leurs couleurs chaudes au Cynnorhodons que je laisse en place, et qui font le régal des oiseaux en hiver.
En bordure de terrasse, un origan et un gros pied de Sédum attirent les butineurs...
je ne suis pas encore satisfaite à 100% de ce massif, j'envisage donc quelques modifications :
D'abord la plantation d'un nouveau rosier en bordure de terrasse à la place d'un pied de pivoine pas terrible,
et entre Eileen Low et Alice mon coeur balance...
(rosier Eileen Low et rosier Alice, photos empruntées à Francia Thauvin)
Et puis, il faut absolument que j'ajoute plusieurs plants de Stipa et quelques geraniums vivaces pour apporter à mes rosiers un peu plus de légèreté.